Mardi 15 - Lyon / Le Tostaki : SEB & THE RHÂÂ DICKS + JUBILÉ + SHUB
On arrive à Lyon, accueillis par notre ami Seb Radix.
Le lieu, le Tostaki, un petit bar méconnu mais bien placé en centre ville sur le bord de Saône. Serait-ce mortel ?
Dès notre arrivée les Jubilé sont là avec des potes, un grand plaisir de les retrouver ici !
Messieurs Damien A'Y'S et Pedro de La Hoya sont aussi là pour filer la main.
Notre hôte nous explique qu'après l'avoir bien travaillé au corps, être passé le voir plusieurs fois et affiché chez lui bien à l'avance, le patron n'a pas encore capté que ce soir il y avait un
concert !
Et oui, on se croirait chez nous à l'ancienne Movida, le mardi c'est Jazz-manouche.
Après quelques intenses minutes de non-réflexion, il comprend qu'il faut appeler le groupe pour déplacer leur concert dans un autre lieu. Il est 19h et il est déjà bourré !
C'est décidément pas gagné…
Après avoir descendu le matériel à la cave, Pedro m'accompagne pour faire trois fois le tour du quartier et enfin trouver une place pour la voiture à un quart d'heure de marche. Une bonne
occasion pour tchatcher un peu ensemble.
À notre retour, pas mal de choses sont déjà installées. Les groupes terminent le montage et nous passons à table.
Quelques instants passés aux entrées pendant le set de Seb And The Rhââ Dicks me donnent l'occasion d'y voir quelques visages connus et agréables, la Fresh Team, Digo, Sam et Juliette que je n'ai
quasiment pas vu depuis leur exil sur Lyon. Quel plaisir de les voir ici, on passe un bon moment ensemble.
Aux premières notes, je me précipite en bas pour ne pas rater l'intro de Jubilé.
Longtemps que je les ai pas vus et je veux pas manquer ça. Ouf ! Pour une fois je n'ai pas trop ranconné et je peux profiter de l'intégralité du set. Comme à leur habitude, ils nous envoient une
musique bien compacte, tendue et répétitive.
Clem a encore progressé, travaillé le son, je trouve que c'est un des rares duo guitare/batterie actuel à avoir su un peu pallier au manque de basse sur scène, c'est vachement bon !
À la longue ça peut saouler, mais c'est comme My Disco, sur scène ça en devient hypnotique pour peu qu'on veuille bien se laisser porter…
Le public est là et bien présent. Quelques nouveaux morceaux ont déjà été composés (au moins deux ?) depuis le dernier split album avec Ntwin.
Avec qui ils enchaînent d'ailleurs une tournée de 9 dates du 24 février au 05 mars.
A surveiller, ils passent peut-être en ce moment par chez vous…
Une lampée d'eau "source des pins" (pour être sûr de ne pas en manquer sur scène) et Shub attaque son concert. Le lieux est bien rempli dans la cave voûtée d'où un son un peu trop sec mais bien
compact se dégage. Ils sont en forme et ça dégage pas mal, le public est enthousiaste et ça se voit ! Une bien belle soirée.
On boit quelques coups avec le patron, il nous fait des blagues niveaux math. sup. qui nous rendent dubitatifs. Pour couronner le tout il passe son temps à nous demander de fermer nos gueules
quand on ouvre les portes pour faire sortir les gens petit à petit, afin de ne pas avoir de problèmes avec la bleusaille. Le souci c'est que quand on se tait, il continue de gueuler des inepties
à tout va. Résultat, on peut pas ouvrir et on ne peut faire sortir personne. Là, Dide lance en l'air "Tu vas nous lâcher oui ?!" Le temps de réaliser ce qu'il se passe, une latence de vide nous
permet d'enfin libérer ceux qui voulaient partir.
On doit récupérer le matos vers 12h30, lorsqu'on part se coucher il est tard, le doute s'installe en nous.
Après une fin de soirée bien sympathique, une nuit réparatrice et un p'tit déj copieux, on file au rendez vous en faisant quelques blagues de tout ça.
Ce qui devait arriver arriva. Après 10 coups de fils, avoir gueulé et sifflé dans la rue pour le réveiller (il habite à 5m du bar) il ouvre enfin sa fenêtre, la tête enfarinée, une heure plus
tard. Il descend et en s'excusant du retard nous dit qu'il avait oublié son portable le soir au bar.
Bref, on récupère tout, on charge la caisse, et après la dernière du patron on embrasse chaleureusement Seb pour se diriger vers Besançon, ou Besac pour le autochtones.