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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 15:59

 

Première tentative de collaboration de l’Assos’Y’Song avec Trig pour le festival DELCO initialement prévu en 2020.
Il paraît qu’y a un truc un peu gênant qui a touché l’ensemble de la planète et qui fait encore un peu chier depuis maintenant plus de 2 ans. Je n’en emploierai même pas le terme tellement on en en a pris plein la gueule depuis.
Bref…
Enfin, on risque d’y arriver !
Ça ne sera pas de la pire des vengeances qui soit. On à encore plus eu le temps d’être à la bourre pour vous proposer le fruit de notre collaboration et sans balancer qui que ce soit !
Nous espérons vous ravir les esgourdes, vous détendre les neurones et animer vos corps.
Au plaisir de vous y voir.

 

Les festivités du DELCO commencent le lundi 16 mai au puits Couchou, et clôture le samedi 21 mai au carré d’art, en passant par le théâtre du Périscope, Paloma et le Spot.
Vous pouvez avoir accès à l’ensemble de cette belle programmation que vous a concoctée TRIG en cliquant >là<

 

HINTERHEIM : Après son vidéo-concert À LA MONTAGNE, Sylvain nous offre la toute première représentation de son nouveau spectacle à la mer, intitulé HEKWEH (ndlr : HE POURQWOI PAH). Toujours basé sur des petits films familiaux qui tomberaient dans l’oubli sans sa mise en lumière. Il glane ses images, de proches et de cartons laissés à l’abandon par-ci, par là. Avec une très belle dextérité, il superpose des nappes de guitare qu’il met en boucle en direct. Le temps prends une autre dimension et nous invite à voyager avec lui. Il n’y a qu’à se laisser porter et planer !

 

CATALOGUE :
Ce groupe Marseillais n’en est pas à son coup d’essai. 10 ans qu’ils existent, ils ont fait plein de concerts, moult dates en France, Europe, E.U et japon ! Bam ! Avec un post-punk bien à eux.
Le style est pourtant bien récuré, mais leur boîte à rythme et leur approche des compos, leur interprétation rajeunissent cette étiquette, qui encore une fois est bien réductrice. Leurs influences multiples y mêlent aisément garage, pop ou encore quelques accents noise et sudistes.

 

Une belle surprise vient rarement seule !
Aussi, Catalogue viennent tout juste de sortir « A Collection ». Sur K7 audio et version numérique. Une compilation en l'honneur de leur 10 ans, en attendant la sortie du prochain album. 6 morceaux tirés du 1er LP éponyme de 2014. Ajouté à ceux-là, « 1978 » tiré de leur démo (remasterisé), le tubissime « La Disco », « Cœur de Silex » mon chouchou, « Lousy », « Acrobatic » et « Sleeping Revolution », tous 5 de l’album « High Grey Effective ». Une collection bien dynamique qui promet un set bien endiablé

 

TRIBALISM3 :
Projet de Yann Joussein (batterie/compos). Accompagné de Olivia Scemama (basse) et Luca Ventimiglia (clavier et électronique). Un projet bien expérimental qui croise des influences, jazz, krautrock, noise et électro. Des ambiances alternants des passages lourds, planants, tribaux, hypnotiques, extrêmes et déjantés. Toute cette richesse pourrait vite devenir foutraque, mais il n’en est rien. Leur expression reste fluide et simple. La lecture en est aisée.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’une scène partagée avec les excellents « Rien Virgule » pourrait faire une belle rencontre…
On navigue sur différentes planètes qui se croisent et parfois s’entrechoquent. Lesquelles allons nous visiter pour clôturer cette soirée ?

 

Cette soirée alternera entre le CLUB de Paloma et le PATIO.
Ouverture 20h / Start 20h30

Location Plein / Réduit : 10 € / 7 €
Soir même Plein / Réduit : 13 € / 10 €

 

Écouter :

HINTERHEIM teaser Hekweh
CATALOGUE
TRIBALISM3

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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 20:29
LP - Sorti depuis le 4 septembre 2020

LP - Sorti depuis le 4 septembre 2020

© 2020 - No Way Asso / V.A.N.G.A Record / Open up and Bleed / Assos'Y'Song / Ribé Records / Crustatombe / Punti Scena / 5FeetUnder Records

 

Drums recorded at Union Studio (SK) by Brad Wheeler in February 2019
Vocals recorded at GBN (SK) in February 2019
Guitars recorded in Limoges (FR) in April and Mexico city (MX) in October 2019
Mixed and mastered by Ricardo Gamondi in Italy in 2020

All songs by Octopoulpe
All lyrics by Octopoulpe except "Shugeibu" by Yoshiko and "Ramasse tes dents" by Dominou


Main cover art by Julien Felix


Extra vocals on "Hokuto de cuisine" by Ben le Millionaire, Yukari, Ariko, Miwako and Kaori (from Ni-hao!)
Extra vocals on "Digou planet" by Billy le Millionaire
Vocals on "Cheap beer for cheap people" by Alfy, Aaron, Nevin and Oliver (from Struggle Session)
Vocals on "Shugeibu" by Yoshiko, Kaori and Keiko (from Shugeibu)
Vocals on "Korean proverbs" by Changeun, Dongwu and Kyunghoon
Vocals on "Ramasse tes dents" by Dominou
Vocals on "Piece of Crap" by Naoki (from Flipout A.A)
Extra vocals on "Nothing lasts" by Massam (from Till Ewing)
Extra vocals on "Undercover heroes" by the GBN crew
Extra vocals on "Save the octopus" by Kyle D., Ben le Millionaire, Joël, Mignon, Aurélien P., Zack M., Guillaume M., Ian W., Boris V., Graham P. and Dr Paeng
Saxophone solo on "Un rayon de Michel" by Boris Bijou V.

 

Ancien membre d'Escarres, JP, nous envoie dans les dents ici son deuxième album. Ho, ce n'est pas avec du dentifrice que ça ira mieux ! Pure veine punk hardcore.
Il est humain et n'a que 4 membres, mais avec ses 8 tentacules, il garde une forme olympique. Une myriade de guests qu'il a rencontré au cours de ses pérégrinations, notamment Seoul. Enregistré et mixé à Limoges, Mexico et en Italie.

Je n'ai pas évité de parler de ses origines musicales, car il y a toujours une filiation. La batterie évidemment, la production est certes plus moderne, mais y'a un truc aussi dans le timbre des guitares : La scène Nancéiennes de l'époque : Escarres et Death to Pigs.

Scorn & Hate commence avec une intro sorti de l'espace avant de rentrer dans le vif mais bien amené en deux minutes. Ce qui la sort (avec le dernier titre) du format classique HC.
Hokuto de cuisine, une belle blague bilingue, on y est. Il reste encore tout de même de la place pour un bon groove bien dansant.
Out of gas in the desert, Digou planet, Shugeibu, Undercover heroes, Time to leave, installent bien l'ambiance. Du putain de bon rock, des breaks, des couplets soutenus, des riffs qui restent encrés. Grosses basses et grattes bien compactes.
Cheap Beer for Cheap People, classique du genre bien senti. Un arracheur de dents ne ferait mieux !
Korean Proverb attaque avec un groove quasi disco, qui donne bien envie de lever le doigt vers le ciel en dandinant des hanches.
Mistigry et Ramasse tes dents sortent du lot, texte en français, engagement et militantisme en avant ! C'est le même principe que les breaks mid-tempo qui ont débuté le post-hardcore. C'est plus lent, comme ça tu es obligé de comprendre ce qu'on te raconte.
Piece of Crab, Nothing Lasts, Save the Octopus ramènent le combat au premier plan. Ça déboite mais toujours dans la bonne humeur, petites blagues, clin d’œil aux tortues ninja ?
No hiden track et le merveilleux Un rayon de soleil, clôturent l'album avec le sens de l'humour et l'admiration non dissimulée pour Michel, mais pas n'importe lequel.

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26 mai 2021 3 26 /05 /mai /2021 22:16
Mercredi 09 juin à Paloma - MANGE FERRAILLE et SHUB

Atche ! Ça fait une peille !
On en parle ou pas ?… Non.

Quelle magnifique occasion de retrouver une douce soirée ensoleillée avec un concerg ! Paloma nous fait un pont d'or en nous permettant enfin après deux ans de faux, on y va, on y va pas, de proposer MANGE FERRAILLE enfin sur Nîmes ! Et quand y'a une bonne nouvelle, beh y'en a deux. SHUBeuuuu ! La traversée d'une bonne poignée de dollars brute et en truandant le désert !
Au patio de Paloma, tout assis, masqués, casqués, gantés, coqués, genouilières, protèges tibias et chaussettes hautes - 70 places - 20h - 6 boules

Les 70 places étant assises et la jauge inextensible, nous tenons à vivement vous encourager de prendre vos places à l'avance par la billeterie en ligne : https://paloma-nimes.fr/. Nous craignons que des gens se retrouvent à ne pas pouvoir rentrer le soir même si toutes les places ont été vendues entre-temps.

 
Au plaisir de vous y retrouver.


www.paloma-nimes.fr - 250 chemin de l'aérodrome 30000 Nîmes - 04 11 94 00 10 / info@paloma-nimes.fr

MANGE FERRAILLE
Anthony Fleury : guitare baryton, orgue, voix
Thibault Florent : guitare, orgue
Etienne Ziemniak : batterie

Découvert l'été 2018 en Bretagne grâce aux amis de Kerviniou et le lendemain sur le festoch VISION ! Damn, quelle gifle !!! Le contexte était mortel avec un cadre de ouf et des bateaux qui rentraient au port. Une autre dimension. Profondément organique, tribal et industriel à la fois. En live, y'a juste à déconnecter le boulon.

SHUB
Lou Dide : basse
Ralf : guitare et voix
Beïn : batterie

C'est bon le thym est en fleur, ils reviennent ! Si la pègue qui colle un peu en ce moment veut bien nous lâcher la guibaule, ça serait sympathique.
Depuis le dernier album ou encore un jeu est proposé : "Spot the difference" ils en on fait des nouveaux morceaux, mais la tournure qu'a pris la lune ces dernières années, n'a pas été favorable. Revoici le temps du feu et du groove.

Écoutage :
MANGE FERRAILLE
SHUB

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 14:13

 

MANGE FERAILLE – Erba Spontanea

© 2020 - Dur et Doux / A Tant rêver du roi / Poutrage / Kerviniou / Tendresse

 

Anthony Fleury : Guitare baryton / orgue / chant

Thibault Florent : Guitare / orgue

Etienne Ziemniak : Batterie

 

Enregistré et mixé par Antoine Lacoste en janvier 2020 puis entre février et juin 2020 au studio Corner Box (Rocheservière)

Masterisé par Brice Kartmann en juillet 2020 à Tours

Photo et dessin : Julie Innato

Infographie : Thomas Pineau

 


Mauvaise herbe, littéralement de l’italien Erba Spontanea.
Elle se régénère spontanément sans l'aide de l’homme. Mauvaise pour certains, bénéfiques pour d'autres, elles participent à l'écosystème d'une terre.

Comme tous les grands groupes, leur musique et leur son est reconnaissable et identifiable parmi un millier.
Toutefois, bien qu’ils utilisent des recettes bien à eux, ils ne font pas de copies d'eux mêmes et cherchent à se renouveler sans cesse. Erba Spontanea en est la preuve. Troisième enregistrement de ces trois tourangeaux. Ils nous proposent ce coup-ci une plage unique de quarante minutes.
Une écriture jazz, sorte d’improvisation travaillée et ciselée avec une grande précision, ils ne proposent qu’un thème et c’est déjà là qu’ils m’ont surpris, car c’est loin d’être conventionnel. Ledit thème est à la batterie mais joué d’une multitude de manière différentes tout en gardant le tempo comme une machine. C’est bien là le tour de force qu’ils réussissent. Ils s’affranchissent des codes et aujourd’hui ce n’est pas une mince affaire.

Toujours la constante Krautrock, noise, indus et électro. Mais même ces étiquettes sont réductrices.

D’autant qu’ils n’ont rien d’électro car tous leur sons sont analogiques. Encore un tour de force car ils m’ont littéralement bluffé avec ça. Des fois on croit que… Mais en fait non.

Ces éléments composent et agrémentent leur musique, mais ils ont leur sauce bien à eux. Un son moderne avec des approches anciennes ! Voilà peut-être ce qui peut résumer leur style.

L’intro donne le ton direct. Ici on ne va pas se promener pour une balade bucolique et ramasser des pâquerettes, mais plutôt aller traîner dans un monde chaotique et apocalyptique. La tonalité de la guitare change seulement au bout d’1 minute 30 sur une rythmique impassible. Encore une fois dans ce genre de musique répétitive, si on écoute de loin, les mauvaises langues diront rapidement « c'est toujours pareil ». Ouai mais gars, miss, si t’ouvrais un peu plus tes oreilles avant ta bouche tu prendrais un peu de la graine. Ça varie même quasi imperceptiblement.

4’30, on part encore ailleurs, mais ce n'est encore qu'une feinte pour mieux réattaquer.
6’37, premier break total. Pause auditive avec une espèce de fréquence analogique bien aigüe continue mais posée et calme. Un peu comme un reste d’acouphène.
8’10 ça réenchaîne avec un thème soutenu et groove. Mais si voyons, bien entendu qu'il peut y avoir du groove dans des trucs un peu dark. Bien sûr ce n’est pas du funk, mais en live je suis sûr que ça s'empare de ton cerveau tout mou et que ça te secoue le bulbe. Si tu te laisses faire, ça peut même aller jusqu'à te faire vibrer les anches et bouger le popotin.
Il y a quelque chose d'un peu tribal là dedans.
Ici le thème y est plus développé. Des présences et des sons d’orgues variés, une section rythmique constante plus une autre basse saturée avec des interventions ponctuelles, des éructations sonores de guitares… Un mix qui semble empreint d’électronique (on ne sait plus trop et ça en est bien là aussi une partie de leur talent). Bref, ce passage qui devient central est fourni et riche sans par contre nous lasser d'une quelconque longueur bien qu’il conséquent.
20’47, seconde pause auditive mais qui ce coup-ci n'est pas aussi totale car assénée d’une boucle aussi entêtante que brève de gratte (juste le temps de tourner la face).
21’02, un bourdonnement de guitare baryton prend la relève et complète cette guitare entêtante. Le thème principal à la batterie est repris, mais c'est bien par là que la variation va prendre forme petit à petit. La batterie évolue, change, ralenti, le tempo baisse lentement.
27’05 Le riff principal, entêtant, est supplanté petit à petit par une succession de divers impacts de guitare. Des couches encore de gratte et de baryton. Ça continue de digresser petit à petit jusqu’à une gratte encore saturée et dégueulasse à souhait jouée en se désaccordant. Le chao total ! C'est là que le changement ultime intervient avec un fond lourd et profond posé sur le thème précédent à la batterie qui reprend avec une fréquence basse et une sorte de delay, comme une bête sauvage qui grogne tapie dans l'ombre.
31’33 le chant arrive. Oui c'est bien la première fois où il y a du chant dans MANGE FERRAILLE. Plutôt, une sorte de spoken word que Lee Ronaldo aurait pu poser avec ce timbre. Des effets avec les orgues continuent de ponctuer l’ambiance. Des variations avec des breaks subtils mais bien présents à la batterie. À savoir que tous leurs effets de batterie passent par des pédales analogiques. Il y a même plusieurs couches de batterie et percussions (seul effet de studio). Une ambiance à la limite chamanique à peine suggérée change. Le fond est organique et la fin arrive petit à petit. Annoncée mais pas attendue là où on le croit. Une montée, une chute, reprise rythmique, break, silence… C'est fini. L'expérience est tellement intense si on s'y plonge que ce silence est bizarre. Un mélange entre l'apaisement et le manque.

Encore une fois c’est tous ces « pas là où on le croit ; des fois on croit que… mais en fait non » qui fait de ce disque une véritable pépite. Ils ont l’art et le talent de nous surprendre. Alors que beaucoup disent d’un air blasé que tout à été fait aujourd’hui. Et bien non, Erba Spontanea change la donne. Un album absolument magnifique et magique !

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25 août 2020 2 25 /08 /août /2020 17:55

 

Bien le bonjour tou.te.s.
Tu t'y attendais pas à l'écriture inclusive hein ?


Beh sinon, pas de concert, mais une belle sortie de disque comme prévu.
Joie et honneur de vous faire découvrir le tout nouveau et tout beau
It Was Good. Une belle promesse tenue par cet album.
Le renouveau noise 90's, mais pas que (rette).
La même école, une nouvelle génération, avec le petit plus d'une prod moderne en laissant la part belle à une production juste. Cointreau n'en faut qu'ils disaient !
Beh ouai y'a des foutues bonnes basses, une gratte bien dégueu mais compréhensible, la batterie aux petits oignons et la voie bien posée par dessus tout ça. Il chante, il parle, il crie, ça le fait, tout est là.
Leitmotivs entêtants, louchant sur le krautrock. Planant, rock, électro-noise (je sais pas si ça se dit mais on s'en fout), dark et rock'n'roll (il suffit de le vouloir et tu tu peux bouger ton booty).

 

Un Webzine à fait un super article, bien plus complet que ce petit texte.
Aussi, je vous invite à le consulter si ça vous dit : Muzzart

 

Nous en avons quelques exemplaires dans notre distro, dès-za présent choppable comme d'hab, mano à mano, concerts ou sur "Distro 30" et votre disquaire Trou Noir.

 

Avec au moins un mètre de distance et un masque je vous fait un big hug.

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 16:30

Oyez braves gens !


Le déconfinement progressif n'empêche au moins pas la sortie de clips.
Et ça c'est une bonne nouvelle.

La sortie de l'Album de Shifting, est prévue pour le 25 d'août sur les labels Permafrost, Constant Disappointment, Assos'Y'Song, Whosbrain Records et Gabu.

En attendant vous pouvez en avoir une première idée en cliquant sur l'image

Prenez soin de vous !

 

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14 février 2020 5 14 /02 /février /2020 13:55
Vendredi 10 avril - Ciné/concert avec HINTERHEIM
Présentent

Présentent

ANNULÉ pour cause de Covid_19
Vous pouvez toujours découvrir l'artiste par les liens actifs

Un ciné/concert à la galerie Chez moi, Chez toi - 9 rue Gautier - Nîmes
Vendredi 10 avril - 21h - entrée tirée au dé (pour les malchanceu.ses.x qui tireraient un 6, une K7 de Hinterheim offerte !)

 

Sylvain Bardy n'en est pas à son coup d'essai. Voilà maintenant plusieurs années que ce dernier évolue en tant que musicien et activiste culturel.
Après Welington 1084, et le 1-UP Collectif dans lequel il détourne des consoles de jeu vidéo pour créer une musique électronique et expérimentale, il se lance dans son projet solo Hinterheim. Son approche explore les musiques post-rock et rock expérimental qui se composent de boucles de guitares et d’envolées. Mélodies de guitares liées à des plages et des textures sonores (comme des voix séquencées tirées de films). Tout ceci n'est pas sans rappeler des groupes comme Godspeed you! black emperor, Explosion in the sky...
Le projet qu'il présente actuellement s’appuie sur  des films privés super 8 des années 30 et 50..."


Activiste culturel avec FLA-Kultur, il y privilégie les cultures dites alternatives et libres ainsi que toute forme d'expression artistique et sociale, autour de rencontres, ateliers de création, formations et services adaptés en Europe.
Également présent sur la webradio Onde courte, on peut parler d'un artiste DIY !

 

En espérant vous retrouver ce soir là, nombreuses et nombreux.

 

Liens :
Mini teaser du ciné concert > ici <
du son Hinterheim par > ici < et > là <
www.facebook.com/Hinterheim
www.fla-kultur.org
www.ondecourte.fr

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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 21:36

ANNULÉ, ainsi que le festival DELCO pour cause de Covid_19
Vous pouvez toujours découvrir les artistes par les liens actifs

L'assos'Y'Song et l'asso TRIG vous présentent :
Un concert au Spot - 8 rue Enclos Rey - Nîmes
Vendredi 20 mars - 21h - 8 balles

 

Voilà maintenant un petit moment qu'on se tourne autour avec TRIG. Ces derniers organisent une fois tous les deux ans leur festival de musique expérimentales/aventureuses. Après avoir vu le concert de Sainkho Namtchylak et Ned Rothenberg j'ai pu enfin assister à l'édition 2018 qui m'a bien bluffé !
Aussi, après quelques discutions il nous ont invité pour une soirée en commun lors de ce festoch.
Voici donc cette soirée concrétisée avec :

 

L'OCELLE MARE
Le parcours de Thomas Bonvalet est celui d’un dévoreur de notes qui serait tombé au fond du son. Autrefois guitariste de Cheval de Frise, duo furieux inspiré par des choses aussi diverses que le noise américain, le hardcore et le flamenco, il a radicalement changé son art et ses habitudes en passant au jeu en solitaire, au silence, à l’introspection. Pour son projet solo intitulé l'Ocelle Mare, qu’il a débuté en 2005, il s’est armé d’un instrumentarium très singulier et largement expérimental constitué de menus objets sonorisés, moteurs, bidules à vent et à cordes et amplification maison, avec lequel il semble jouer de l’air et de l’électricité d’un seul geste. Une vraie performance, étonnante et envoûtante.

 

BINAIRE
Comme son nom ne l’indique pas, Binaire, le groupe marseillais électro-punk mais pas électro-punk comprend trois personnes. Depuis maintenant plus de dix ans, les deux guitaristes/chanteurs Florent et Antoine se font face en concert. Avec leur fameux pied de micro en T, ils alternent et échangent le lead pendant que Jens, le plus sportif des sonorisateurs, passe son temps à se déplacer dans la fosse pour peaufiner ses réglages. Ils crient ce qu'ils ont dans les tripes, la plupart du temps en français, mais aussi sporadiquement en anglais. Pas électro-punk, car ce style en est bien un à part entière. Binaire n'y correspond pas vraiment. Leur côté dance-floor, bien emmené par une boîte à rythme, des basses et des séquences électroniques font la base derrière leurs guitares très énervées. Pas toujours punk non plus car bien que difficile d'accès, ils ont de temps en temps des mélodies bien inspirées qui débarquent de nulle part ! Tout ce petit mélange, en plus du bougeage de popotin, emmène une véritable transe en concert.

 

En espérant vous retrouver ce soir là, nombreuses et nombreux.
Festival > DELCO < du 16 au 21 mars 2020

 

Écouter :
L'ocelle Mare
Binaire

L'OCELLE MARE + BINAIRE le vendredi 20 mars au Spot
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13 septembre 2019 5 13 /09 /septembre /2019 10:59
SEB RADIX - DARBI SEX EP - Sortie septembre 2019
Encore une bonne blague de notre ami Seb Radix (Seb & The Rhââdicks, Kabuki Buddah, The Rubiks, Ricardo Tubbs Trio, Rock’n’roll Masturbation Rec) basse, guitare, chant.
Sous son nom et avec pas mal de dérives, ce dernier évolue maintenant depuis plusieurs années avec son projet solo.
Généralement accompagné pour les prises de son studio par « Pedro De la Hoya » il s’adjoint ici une vraie formation pour enregistrer ce disque.
Pauline (Tôle froide, KCIDY, Satellite Jockey, AB records) au clavier et chant, Oli (Death to pigs, Malaïse, Zone Infinie) à la batterie.

Une face en anglais, une en français. L’international près de chez vous.
Une constance, des titres chaloupés et entrainants pour chaque face.
"Lorna Doom" ouvre le bal avec un morceau bien groove qui fait bouger le popotin.
"This is good music, (but the guys are pricks)" un peu dans le même esprit "bougeage de popotin" mais avec un côté rock en plus qui arrache bien les poils.

Toutefois, la face B commence par une jolie balade "Presqu'île déserte" avec un texte assez poignant qui doit concerner pas mal d’entre nous…
Le disque s'achève avec un texte de "Renaud, Didier & Joe" à se rouler par terre, alors qu'ils balancent un rock du feu de dieu avec une conviction rare.
C’est rock, c’est pop, c’est de la chanson, mais pas de la variété !
On ressent les ambiances avec un petit côté Kitch, mais on ne peut pas s’en moquer.
Exécuté avec une telle classe, droit dans ses bottes, sans se prendre au sérieux, ça mérite le respect et c’est en cela qu’il est unique !
C’est sûrement un des gars les plus punk que j’ai croisé, mais propre, poli et qui sent bon. Appuyé par ces deux acolytes, le propos est transcendé sur ce disque.
N’est-ce pas là aujourd’hui un des meilleurs pied de nez à tous ces kids qui se lookent sans rien comprendre à un quelconque mouvement ?
On a pas besoin d’être crust pour être punk ! On a pas besoin de faire du punk 77 pour faire de la bonne musique.
 
En écouté ici : DARBI SEX EP
Co-prods : Ligature records, Bad Health Records, Musique Rasoire, Assos’Y’Song (ASS 013).
 
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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 17:51
(Crédit photo : Pierrot Congre)

(Crédit photo : Pierrot Congre)

Lumineux, rayonnant, super album de ¡ POUTRÉ ! (Prononcé à l’espagnole), enfin à la mesure de ce groupe.
Des années qu’ils ont cette praline, mais le son un poil léger sur scène et sur disque.
Ici, fini la rigolade, ils ont jusqu’à la qualité supérieure de leur composition !
Nicolas Dick, compositeur, ingé son, multi-instrumentiste solo et en groupe, notamment Kill The Thrill, n’y est pas pour rien.
Ils avaient déjà bossé ensemble sur le précédent studio du groupe, avec le split GENTLE VEINCUT.
On va dire qu’ils se sont trouvés puisqu’ils concrétisent ensemble cette petite pépite.
Il y met sa patte à la prise de son, le mix et le master, au pedal-steel et quelques voix en fond.
François, le bassiste est également bien présent sur les « cris et backing voices» qui jouent en contraste avec le chant principal.

 

Le disque attaque avec une intro magistrale « Bill Murray », morceau court et gros impact dans ta face ! L’évolution est déjà perceptible…
Les grands classiques à la POUTRE, « L.I.F.O », « Paulownia », « My mind », « Let It Go » avec le quelque chose en plus, une guitare encore plus tordue, mais droite… tu vois ce que je veux dire ?
Quelques respirations ici et là (ce qui n’est pas le plus connu chez eux). Aussi, lorsque je parle de grand classique c’est qu’ils sont devenus une marque de fabrique.
Aussi fiable et reconnaissable qu’un bon vieux UNSANE !
Section rythmique encore plus droite dans ses bottes (quoique ça ne leur manquait même pas), mais là ils ont vraiment le son qui appuie le propos.
On y trouve aussi d’autres morceaux qui sortent plus du cadre, « Souvenirs de demain » avec ses breaks lourds et l’excellent « From Light To Dust » : ce morceau plus planant, mais bien gras qui racle le fond, une voix semble t-il sorti d’outre tombe et des backings à faire frissonner mamie !
Avec un passage quasi disco en plus (si si, à la batterie), le final « Blind Drivers » contiens tous les ingrédients de leur nouvelles inspirations.
Un putain d’album, bravo !

 

En écoute ici : LIFO
Co-prods : Rejuvenation, Katatak, Day Off, Poutrage rec, Boom Boom Rikordz, Assos'Y'Song (ass 012)

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Présentation

  • : Le blog de assos'y'song
  • : Il s'agit du blog de l'Assos'y'song, organisatrice de concerts noise, rock, post-punk, pop, blues, hip hop, kraut, électro, expérimentale. Tous ces styles la plupart du temps hybridés représentent ce qui nous touche mais nous ne faisons que peu de dates. Petit label à ses heures, on a aussi une distro DIY.
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